Pedro Domingo Murillo

Pedro Domingo Murillo
Illustration.
Exécution de Pedro Domingo Murillo,
sur un tableau de 1894.
Fonctions
Président de la Junta Tuitiva de La Paz

(2 mois et 14 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Paz
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès La Paz
Nature du décès Pendaison en place publique
Nationalité Espagnole (rioplatense)
Parti politique Patriote (indépendantiste)
Père Juan Ciriaco Murillo
Mère María Ascencia Carrasco
Conjoint Manuela de la Concha Olmedo
Diplômé de Université San Francisco Xavier de Chuquisaca
Profession Avocat
Religion Catholique
Résidence La Paz, Irupana

Pedro Domingo Murillo (La Paz, vice-royauté du Pérou, 1757 ― La Paz, vice-royauté du Río de la Plata, 1810) est un révolutionnaire indépendantiste (patriote) du Haut-Pérou.

Jeune homme, il combattit dans l’armée régulière contre les rebelles indiens de Túpac Katari, mais adhéra ensuite à l’idée d’indépendance du Haut-Pérou (territoire correspondant grosso modo à l’actuelle Bolivie) et eut en 1805 maille à partir avec la justice lorsqu’il conspira, par voie de manifestes et de pamphlets, contre la tutelle espagnole sur son pays. En 1809, il fut l’un des meneurs de la dénommée révolution de La Paz et devint président de la Junta Tuitiva[1], comité de gouvernement mis en place après la destitution du gouverneur. La révolution bientôt écrasée par les troupes espagnoles, Murillo, s’efforçant de résister mais battu et trahi, fut finalement capturé et pendu par José Manuel de Goyeneche. Il passe aujourd’hui pour un précurseur de l’indépendance de la Bolivie et un héros national.

  1. Notons que le terme junta n’a pas en espagnol la connotation négative qu’il a dans les autres langues, notamment en français, et désigne, de façon tout à fait générale, tout groupe de personnes aptes ou habilitées à prendre des décisions au nom d’une collectivité, quelle que soit la taille et la nature de celle-ci et quelle que soit la matière concernée. Ainsi, un comité d’entreprise est appelé junta de empresa, le conseil communal junta municipal, etc. Pour mieux coller aux dénominations historiques originales, nous avons jugé opportun de garder le mot ― sous sa forme francisée de junte ― dans Première Junte, Grande Junte, Junte protectrice, etc., plutôt que d’adopter des appellations telles que Premier Comité de gouvernement, Grand Comité etc., sans doute plus neutres, mais assez malcommodes et peu évocatrices.
    Quant au mot tuitivo, il signifie 'qui garde, protège, préserve’ et son sens apparaît mieux quand on considère la dénomination complète de la junte de La Paz : Junta Tuitiva de los Derechos del Rey y del Pueblo, soit : Junte protectrice (ou de défense ou gardienne) des droits du Roi et du Peuple.

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